dimanche 5 avril 2015

La Société des Eaux de l'Ouest Parisien (SEOP) remplace la SEVESC

Certains habitants de Montigny et de notre résidence ont reçu un courrier de la SEOP qui remplace la SEVESC depuis le 1er janvier 2015.

Cette information est confirmée par un encart en page 4 de l'Ignymontain d'avril.

 
Les numéros de contact restent inchangés :

Service client : 0 977 409 436 (du lundi au vendredi de 8h00 à 19h00 et le samedi de 8h00 à 13h00)

Service d'urgence 24h/24 : 0 977 429 436
 

Un article était paru à ce sujet en décembre dans Toutes les Nouvelles de Versailles :


"Si l’anagramme SMGSEVESC ne vous dit rien, regardez sur votre facture d’eau. Cela sera plus limpide. Il s’agit du Syndicat mixte pour la gestion du service des eaux de Versailles et Saint-Cloud. Sa mission est d’assurer la production, le traitement et la distribution de l’eau potable. Celle qui coule lorsque vous ouvrez le robinet. Vingt-deux communes y sont rattachées.
Ce syndicat vient de signer un nouveau contrat de délégation de service public avec la Lyonnaise des eaux. La filiale de Suez environnement s’est engagée pour les douze prochaines années. Le dernier contrat avait été signé il y a 35 ans.

• Une baisse de la facture
Choisie face à Veolia, la Lyonnaise des eaux devra respecter une feuille de route assez stricte. La première mesure sera très concrète pour les usagers. Sous le nom de SEOP (Société des Eaux de l’Ouest Parisien), la nouvelle alliance devrait permettre, dès le 1er janvier 2015, une diminution moyenne de 15 % sur la facture annuelle des consommateurs. «Pour une consommation moyenne de 120m3 par an, celle d’un foyer de quatre personnes, cela représentera une baisse de 28 euros», souligne Erik Linguier, président dudit syndicat.
Dans cette même dynamique, la Lyonnaise des eaux va construire sur le site de stockage de Louveciennes une unité de décarbonatation. «Il s’agit d’un système qui, par décantation, permet de traiter jusqu’à 100 000 m3 par jour», avance Stéphane Cordier, directeur de la Lyonnaise des eaux Paris Seine Ouest.

• Moins de calcaire
Par ce procédé, les deux partenaires annoncent également des économies pour les ménages. «Le calcaire génère un vieillissement prématuré des appareils électroménagers, une surconsommation énergétique, mais aussi des traces et des dépôts de tartre un peu partout. Dans certains foyers, pour le combattre, on dépense près de 175 euros par an en produits ménagers. Grâce au système qui sera opérationnel en 2017, tout cela ne sera qu’un mauvais souvenir. Il est donc inutile de s’équiper en matériels qui peuvent coûter des centaines d’euros.»

• Un meilleur goût
Plus directement, le syndicat a promis une nette amélioration du goût de l’eau pour ses 400 000 consommateurs. «Le chlore est nécessaire pour la qualité bactériologique de l’eau. Le problème est que son goût paraît plus prononcé au point de départ, à proximité des usines de production. Nous devions répondre à ce problème : comment rendre le goût constant ?, interroge Stéphane Cordier. La réponse est simple. Une chloration relais va être mise en place. Dès 2015, nous répartirons le dosage en six points, ce qui atténuera le goût pour 50 000 personnes.»

• La chasse aux fuites
Côté cour, les deux partenaires comptent poursuivre l’amélioration du réseau, dont certaines canalisations avaient un demi-siècle au compteur. «Chaque année, huit kilomètres sont renouvelés pour un réseau total de 1 000 km», détaille Erik Linguier.
Les fuites étant les premières ennemies des économies, le syndicat a décidé de frapper fort. Près de 500 capteurs vont être installés sur le réseau permettant de savoir en temps réel ce qui s’y passe. «Cela va nous permettre d’identifier immédiatement une fuite, et donc d’intervenir dans la demi-journée. Nous pourrons aussi moduler les pressions, la réduire la nuit pour limiter les contraintes mécaniques et donc les risques de casse», détaille le président du syndicat. Le tout sera piloté depuis un centre numérique exclusivement dédié à cet effet et baptisé Aqua 360.
Enfin, et si rien n’est encore acté, le syndicat réfléchit à adopter des compteurs individuels permettant des relevés par Internet.  Les consommateurs pourraient alors être alertés en cas de surconsommation, comme pour une fuite. Ils ne payeraient aussi que leur juste consommation d’eau."


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